Le constructeur français Renault indique qu'agir pour l'environnement, c'est pour lui concevoir une offre de véhicules et de services qui préserve l'équilibre écologique. Cela implique d'œuvrer simultanément à tous les niveaux, local comme global, en passant de l'écosystème local à la planète. Comment ? En réduisant l'ensemble des impacts écologiques de ses activités, tout en tenant compte des situations environnementales des différents marchés.

L'équilibre écologique : de l'écosystème local à la Planète

Renault souligne que la survie des milieux naturels dépend d'un fragile équilibre entre faune, flore et homme. Cet équilibre se trouve aujourd'hui menacé par les activités humaines : croissance démographique, croissance économique et modes de consommation. Ainsi, la consommation mondiale croissante d'eau, de pétrole et de gaz réduit dangereusement les ressources naturelles à disposition des générations futures, ces ressources n'étant pas renouvelables dans les mêmes proportions. Les substances chimiques rejetées dans l'atmosphère peuvent, selon les cas : accentuer les phénomènes d'acidification qui font que les pluies ont des conséquences nuisibles sur la flore, contribuer au réchauffement climatique, participer à la formation de l'ozone polluant, entraîner la prolifération excessive d'algues qui asphyxie les milieux aquatiques. C'est ce que l'on appelle l'eutrophisation.

Le constructeur précise que l'automobile a des effets sur l'équilibre écologique, par exemple : la fabrication et l'utilisation des véhicules consomment des ressources naturelles, les rejets de gaz carbonique renforcent l'effet de serre responsable du réchauffement climatique, le dioxyde de soufre et les oxydes d'azote émis par les véhicules contribuent à l'acidification des pluies et des sols, l'utilisation de la voiture contribue au niveau sonore de l'environnement urbain.

L'approche Renault en faveur de l'équilibre écologique

Renault s'engage à faire des choix stratégiques et commerciaux en faveur de l'équilibre écologique. Pour cela, il faut opérer dès la phase de conception des véhicules des arbitrages complexes entre toutes les variables (matériaux, taille du véhicule, aérodynamisme, motorisations, types d'énergie, etc.). Par exemple, si l‘on décide de remplacer une aile en acier par une aile en plastique, on a un véhicule plus léger, qui consomme donc moins de carburant. En revanche, l'impact en termes de déchets sera plus important, de même que l'impact sonore : le plastique est moins isolant que l'acier. Pour réaliser ces arbitrages entre les différents impacts environnementaux sans oublier les autres impératifs (prix de vente, sécurité, etc.), Renault a choisi l'approche par le cycle de vie. Cette approche permet de prendre en compte tous les impacts environnementaux d'un véhicule dès la phase de conception et tout au long de la vie d'une voiture.

Renault précise qu'ils sont incontournables, les changements climatiques, la démographie, l'énergie (l'épuisement des ressources pétrolières), les problèmes de déchets et de ressource en eau, les problèmes de santé publique et de sécurité routière ainsi que les développements fulgurants de continents et de pays comme l'Amérique du Sud, l'Inde et la Chine. Pour parvenir à un développement durable, les entreprises, les pouvoirs publics et la société devront travailler ensemble afin de réconcilier trois mondes qui se sont longtemps ignorés : l'économie, l'écologie et le social. Pour faire face aux défis écologiques, Renault met en œuvre une politique environnementale qui suit 5 axes :

  • préserver la valeur du patrimoine,
  • supprimer ou réduire les impacts des véhicules sur l'environnement (notamment par le faible taux d'émission de CO2 de ses véhicules, le bruit,...),
  • concilier les offres de produits et de services avec la protection de l'environnement (de véhicule en véhicule Renault réduit fortement les émissions polluantes, la consommation, les émissions de gaz à effet de serre, ainsi que le bruit extérieur),
  • mettre en œuvre le Management de l'environnement sur l'ensemble de l'entreprise (analyse environnementale des différentes activités du Groupe, définition et mise en œuvre de programmes et actions répondant aux objectifs de réduction des impacts, sensibilisation et formation de tous les collaborateurs aux problématiques environnementales),
  • organiser une communication Environnementale transparente.

L'engagement de Renault sur le Développement durable depuis plus de 20 ans

  • 1995 : lancement de la première politique Environnement,
  • 1996 : mise en place d'une méthode d'évaluation de la qualité écologique des emballages,
  • 1998 : certification Iso 14001 du site de Sandouville,
  • 1999 : démarche novatrice pour maitriser les substances à risque sur l'ensemble de la chaîne fournisseur,
  • 2000 : introduction de la prestation client "Offrir un véhicule qui respecte l'environnement" dans les développements des projets,
  • 2001 : Vel Satis reçoit le Decibel d'Or,
  • 2002 : Renault reçoit le prix du meilleur rapport Développement durable,
  • 2004 : le Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts-Comptables remet 2 prix à Renault : "Meilleur rapport Développement durable", et prix spécial du jury pour l'entreprise qui a donné dans son rapport des informations pertinentes et exploitables
  • 2005 : Renault reçoit le 2e prix "Entreprise et Environnement 2005 dans la catégorie "Ecoproduit pour le Développement durable" pour l'éco-conception de la planche de bord Modus,
  • 2006 : Contrat 2009 : Renault s'engage à être parmi les 3 meilleurs mondiaux en émissions de CO2, offrir une gamme fonctionnant aux biocarburants, préparer une palette de technologies alternatives.

Source et photo : Renault