Jusqu’à présent, Renault a tout misé sur les véhicules électriques en matière d’énergies nouvelles. Alors que la Zoe, sur laquelle reposent les principaux espoirs de Renault, va enregistrer un nouveau retard, le constructeur semble prendre en marche le train de l’hybride. Sauf que Carlos Tavares a également réaffirmé que les véhicules électriques constituaient selon Renault la seule alternative à long terme.


Mais, au fait, par « hybride low cost », que s’agit-il d’entendre ? Renault songe à la généralisation d’un start-stop sophistiqué associé à la récupération d’énergie au freinage. Avec un tel dispositif, on demeure loin de la solution qui a fait le succès international de la Toyota Prius. Il faut dire que le constructeur japonais possède plusieurs années d’avance sur la plupart de ses concurrents. D’ailleurs, dans ce qui ressemble fort à une inflexion de sa stratégie, Renault pourra sans doute compter sur son allié Nissan, lequel a suivi jusqu’à présente une stratégie moins tranchée que le français.