Dépenser moins pour maintenir le même rythme de développement, c'est le credo martelé par le même Thormann. Et Renault s'y tient en privilégiant notamment le travail partagé avec ses partenaires Daimler et Nissan. 412 millions d’euros d'économie ont ainsi été trouvés grâce à cette bonne entente. Quant à Nissan, c'est le bon élève qui fait monter la moyenne du groupe puisque le Japonais a réalisé 800 millions d’ euros de profits au premier semestre Près de la moitié de ceux-ci vient augmenter ceux de Renault qui détient près de 44 % de son partenaire. Au global, entre le 1er avril et le 30 juin, le groupe a dégagé un bénéfice net en forte hausse de 37%, à 800 millions d’euros.


Pour autant, sur les six premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires s’affiche en baisse de 3%, à 19,8 milliards d’euros. Un repli que le constructeur explique notamment par des taux de change défavorables et de prix de vente moins élevés du fait de destockages. Qui marchent fort, puisque Renault revendique une hausse de plus de 24% de ses immatriculations sur le sol français en juin.