Vladimir Poutine a bien tenté de faire la grosse voix pour intimer l'ordre à Renault d'investir dans son partenaire russe AvtoVaz en grosses difficultés financières (1.3 milliard de dette) mais rien n'y a fait. Pour Renault c'est hors de question et si un protocole d'accord doit être signé aujourd'hui ou demain à l'occasion de la visite de Vladimir Poutine en France, il ne comprendra pas de rallonge financière. Renault restera détenteur de 25% d'Avtovaz (25.1% pour l'Etat russe et 24.8% pour la banque Troïka Dialog)

Renault s'engagera simplement à participer à la nécessaire restructuration du constructeur russe en apportant sa technologie, son savoir-faire et ses plateformes de véhicules. Un point c'est tout.

Conscient que le principal problème des autos sortant des chaînes d'Avtovaz est d'ordre qualitatif, le gouvernement russe aurait accepté les termes de l'accord. Pour devenir une entreprise viable, Avtovaz doit être en phase avec le marché. Cette solution est donc un préalable obligé. Reste maintenant au gouvernement à trouver le gros milliard qui manque.

via e24