Suite à notre virée en Écosse avec la Nissan Leaf, nous nous posions la question de l'avenir de l'électrique et plus largement des motorisations alternatives les plus pertinentes. Si d'un point de vue technologie, le choix du 100% électrique révèle un certain panache, dans les faits, le marché est loin de croître au rythme espéré et le business plan de départ pourrait bien ne pas survenir comme attendu, ce qui risque fort de mettre les comptables sur les nerfs, les patrons avec.


Bref, si les plus riches des constructeurs travaillent sur toutes les alternatives en même temps, c'est bien parce qu'aucune voie n'est clairement la bonne à ce jour. Bref, aujourd'hui, il apparaît que le tout électrique restera une niche (c'est très lié à la conjoncture et au prix du pétrole) et que la voie de l'hybride est la plus sage, la plus pertinente. Renault emporté dans sa stratégie ambitieuse de l'électrique était absent de ce marché, cela va changer.

Lors du Diesel Powertrain Congress organisé par la société des ingénieurs de l'automobile à l'Insa de Rouen, les responsables de Renault ont admis qu'ils allaient lancer la marque dans le « mild hybrid » pour ses autos de petite et moyenne gamme. La technologie utilisée ne sera pas de la même nature que celle de Nissan/Infiniti (full hybrid) puisqu'elle se contentera d'ajouter aux moteurs 1,5l dCi et Tce 115 le support d'un petit moteur électrique qui sera accouplé à un alterno-demarreur (pour le start&stop) et une batterie. Ce système qui s'apparente à un « gros start&stop » proposera également la récupération d'énergie au freinage.


Premiers modèles attendus autour de 2017. Assez tard donc …


via l'usine nouvelle