En juillet 1996, le Parlement européen et le Conseil ont adopté la décision n° 1692/96/CE sur les orientations communautaires pour le développement du réseau transeuropéen de transport (RTE-T). Ces orientations concernent les routes, les voies ferrées, les voies navigables, les aéroports, les ports maritimes, les ports de navigation intérieure et les systèmes de gestion du trafic qui desservent l'ensemble du continent, assurent l'essentiel du trafic à grande distance et contribuent au rapprochement des diverses régions géographiques et économiques de l'Union européenne.

Les objectifs du RTE-T, programme de développement des infrastructures de transport de l'Union européenne : faciliter le développement des échanges, accroître la part modale des modes de transport les plus respectueux de l'environnement et accélérer l'intégration des nouveaux pays membres. En 2004, la liste de 30 projets prioritaires a été établie : cela constitue un investissement de 225 milliards d'euros à l'horizon 2020 (toutes les informations sur le site suivant : http://ec.europa.eu/ten/transport/index_fr.htm).

L'Union européenne explique que conformément à leur lettre de mission, les coordonnateurs européens, à qui la Commission a confié le mandat de faciliter la mise en œuvre de certains projets prioritaires du réseau transeuropéen de transport, ont remis au Vice-président Barrot leur second rapport annuel d'activité. Les coordonnateurs ont poursuivi leur action et émis des recommandations pour faciliter la mise en œuvre des axes prioritaires dont ils ont la charge.

Le Vice-président Barrot a mentionné : «Le coordonnateur européen est désormais reconnu comme un acteur clé dans le cadre des réseaux transeuropéens. Cette première expérience étant concluante, il m'a paru nécessaire de l'étendre à des projets autres que ceux relatifs aux infrastructures ferroviaires. La Commission désignera dans les prochains jours deux nouveaux coordonnateurs qui auront la charge de dynamiser des projets relatifs aux autoroutes de la mer et aux voies navigables. Le travail effectué par les coordonnateurs commence à fournir des résultats tangibles, tant sur le plan de la planification que sur celui de la coordination des politiques de transport, je me réjouis ainsi de leur contribution au développement du réseau transeuropéen de transport.»

L'Union européenne ajoute que ces rapports dressent un état des lieux de chacun des six projets concernés. Ces différents rapports arrivent à un moment important de la programmation financière 2007-2013 des réseaux transeuropéens de transport. Les rapports d’activité des coordonnateurs sont disponibles à l'adresse Internet suivante : http://ec.europa.eu/ten/transport/coordinators/index_fr.htm.

Zoom sur les coordonnateurs européens

  • Karel Van Miert, pour le Projet prioritaire n°1 (« Axe ferroviaire Berlin-Vérone/Milan-Bologne-Naples-Messine-Palerme »)
  • Etienne Davignon, pour le Projet prioritaire n°3 (« Axe ferroviaire à grande vitesse du sud-ouest de l’Europe »)
  • Laurens Jan Brinkhorst, pour le Projet prioritaire n°6 (« Axe ferroviaire Lyon-Trieste-Divaca/Koper-Diva a-Ljubljana-Budapest-frontière ukrainienne »)
  • Péter Balázs, pour le Projet prioritaire n° 17 (« Axe ferroviaire Paris-Strasbourg-Stuttgart-Vienne-Bratislava »)
  • Pavel Telicka, pour le Projet prioritaire n° 27 (“Axe ferroviaire «Rail Baltica» Varsovie - Kaunas - Riga – Tallinn –Helsinki”)
  • Karel Vinck pour le projet « ERTMS ».

(Source info : Union européenne Photo : fomento)