Ferrari a indiqué voilà quelques mois qu'ils allaient dorénavant contrôler leurs volumes de vente afin de conserver une certaine forme d'exclusivité aux modèles commercialisés, une exclusivité qui fait la force de la marque depuis toujours. Cette limitation doit s'accompagner d'une plus grande valorisation des produits.

Les résultats du premier semestre ne montrent pas encore les effets de cette nouvelle politique sur le plan des ventes qui augmentent encore de 2,8 % sur les 6 premiers mois de l'année avec 3 767 voitures écoulées. En Amérique du Nord (USA + Canada), les ventes grimpent de 9 % (1 048 ex) et le second semestre s'annonce tout de même en hausse afin d'éviter que le délai de livraison ne dépasse les 2 ans. En Europe, la Grande Bretagne devient le premier marché de Ferrari (+6 % et 415 ventes) devant l'Allemagne (388 ex +1 %). Au Moyen Orient et au Japon, on enregistre des croissances à 2 chiffres de respectivement 39 et 28 % soit 264 et 172 exemplaires vendus. Étonnamment, les ventes en Chine régressent de 50 unités à 350 exemplaires. Notez que les activités annexes (e-commerce, Ferrari Store, licences, musée) connaissent toutes des progressions.

Cette politique se perçoit par contre déjà sur les résultats financiers qui sont en hausse importante. Le bénéfice d'exploitation grimpe de 22 %, le bénéfice net de 20 % à 116,2 millions d'euros et le chiffre d'Affaires atteint 1 177 millions d'euros soit une hausse de 7,1 %.

Ferrari indique que la trésorerie nette industrielle ne s'est jamais aussi bien portée, ce qui permet à l'entreprise d'investir.