Au premier trimestre de son année fiscale 2013-2014, soit entre le 1er avril et le 30 juin, Mazda a dégagé un bénéfice net de 5,5 milliards de yens (42 millions d'euros), contre une perte de 6,5 milliards de yens l'an passé. Cependant, ses ventes ont stagné alors que le chiffre d'affaires a bondi de 21,6 % à 615,9 milliards de yens (4,75 milliards d'euros). Un phénomène qui s'explique grâce à la chute du yen qui a élevé mécaniquement la valeur des revenus tirés par le constructeur japonais à l'étranger, lorsqu'il les a convertis en monnaie nippone.

Ses ventes se sont maintenues au Japon, malgré l'arrêt des subventions publiques pour l'achat de voitures « propres ». Mais Mazda garde surtout un regard attentif sur ses ventes à l'étranger qui concentrent 80 % de ses transactions. Ses ventes aux États-Unis ont ainsi augmenté de 8 %. En Europe, malgré un marché morose, ses ventes progressent de 4 %. Seul petit bémol, le marché chinois où Mazda voit ses ventes reculer de 20 %, une des conséquences du conflit territorial sino-japonais.

Son bénéfice opérationnel explose à 36,5 milliards de yens (280 millions d'euros), soit vingt fois plus que l'année dernière à la même époque. Mazda maintient ses prévisions de bénéfice pour l’exercice en cours, qui sera clos le 31 mars 2014 : le doublement de son bénéfice net à 70 milliards de yens (540 millions d'euros) et de son bénéfice opérationnel à 120 milliards de yens (925 millions d'euros). Il compte enfin sur une hausse de 12,5 % de son chiffre d'affaires à 2 480 milliards de yens (19 milliards d'euros).