La crise, la crise, la crise. C'est pénible à entendre à longueur de journée. Mais la crise n'est pas une abstraction inventée par des journalistes en mal de sensations, c'est une réalité à tous les niveaux.

Porsche, le constructeur le plus rentable du monde vient en effet d'annoncer une forte baisse de ses ventes sur le premier semestre 2008/2009 qui s'étale d'août à fin janvier. Les chiffres officiels indiquent une baisse de 27.3% des ventes à 34.000 voitures écoulées.

La 911 s'est vendue à 13.500 unités contre 16.263 sur la même période 2007. Le Boxster est bien plus touché avec une chute des ventes spectaculaire de 9835 exemplaires en 2007 à seulement 3900 sur ce semestre. Les nouveaux Boxster et Cayman Phase II arrivent à point nommé. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le Cayenne n'est pas le plus atteint avec des ventes passant de 20.638 unités en 2007 à encore 16.600 exemplaires en 2008.

Les ventes Allemagne de Porsche régressent de 5630 à 4150 unités. Celles en Amérique du Nord passent de 16.209 à 11.850 et pour le reste du monde de 24.897 ex à 18.000 voitures.

Mis à part les constructeurs peu présents aux USA, personne, ou presque, n'échappe à la baisse des ventes. Porsche n'y coupe pas et comme d'autres, met ses employés au chômage partiel.

19 jours d'arrêt de la production sont annoncés d'ici à l'été, ils s'ajoutent aux 8 effectués en début d'année.

Toutefois les bons résultats que VW doit bientôt annoncer devraient permettre à Porsche qui détient 50.6% des parts du groupe de limiter les dégâts.