Passons d’un extrême à l’autre. Hier, nous avons eu droit à une main de fer dans un gant de velours avec le teaser de Titan, de chez Clash Production mais aujourd’hui, c’est plutôt une main de fer dans un gant en acier. Avec des pointes. Electrifiées, les pointes.

Aussi brutale qu’elle puisse paraître, la Serpent SRT71 utilise une recette qui a rarement été prise en défaut : monter un moteur moderne (aux Etats-Unis, cela signifie « doté de l’injection électronique ») dans une voiture ancienne. Ici, une Dodge Charger Daytona de 1971, sœur quasi jumelle de la Plymouth Superbird avec le même portique à balançoire sur le coffre, se voit gratifiée du V8 6,1l HEMI des toutes dernières Charger. Un seul arbre à came. Seize soupapes. Culbuteurs, tiges et poussoirs. Mais injection électronique. En rajoutant quelques bricoles, on tape à la porte des 600ch. De quoi faire de jolis burns et de la longue ligne droite dans un bruit d’enfer.


Réveil Auto - Serpent SRT71 : subtile ? Non, pas vraiment.

Réveil Auto - Serpent SRT71 : subtile ? Non, pas vraiment.