Selon le quotidien roumain Cotidianul, la taxe d'immatriculation récemment mise en place favoriserait l'achat des voitures de luxe au détriment des véhicules de seconde main. Depuis le 1er janvier 2007 cette taxe remplace l'accise automobile, en vigueur avant l'adhésion de la Roumanie à l'Union européenne.

Au moins une bonne nouvelle pour les citoyens roumains : quel que soit le type de véhicule acheté, la taxe dite de première immatriculation est sensiblement inférieure à l'accise de 2006. Ainsi le coût d'acquisition d'une BMW 330 neuve se chiffre aujourd'hui à 1604 euros, un tarif deux fois moins élevé qu'en 2006.

Là où le bât blesse pour les consommateurs moins fortunés, c'est que, contrairement à l'année dernière, la taxe d'immatriculation est plus chère pour les véhicules premiers prix que pour les modèles haut de gamme. Concrètement, cette taxe peut atteindre 945 euros pour une automobile d'occasion importée contre 741 euros pour une Volkswagen Passat neuve.

Selon le gouvernement, cette taxe se veut écologique et doit empêcher le pays de devenir la « poubelle de l'Europe ». Mais limiter la circulation des véhicules polluants pose un problème majeur au sein du pays. Compte tenu de la santé économique fragile du nouvel Etat européen, la plupart des salariés ne peuvent se procurer une voiture de luxe et se rabattent sur un modèle d'occasion.

Une chose est sûre, à ce train là, le trafic automobile va sensiblement diminuer en Roumanie, limitant de facto la pollution atmosphérique due au transport...