La fin de Saab est pleine de rebondissements. Après que General Motors ait exprimé plusieurs fois son refus de léguer les différents droits sur la production des autos suédoises, le plus gros syndicat de Saab, IF Metall, vient d'envoyer une lettre au président américain Obama pour lui demander d'agir, et de convaincre General Motors de céder au moins une partie des droits qu'il possède sur les différentes pièces qui composent les Saab.

Car c'est tout là le problème de Saab. Sans une émancipation et une "séparation" claire et définie de General Motors, il ne pourra pas retrouver de repreneur et construire à nouveau des véhicules sous son propre nom. Malheureusement, cela semble bien mal engagé. Bien que l'Etat américain possède 26 % de GM, la Maison Blanche a assuré qu'elle n'intervenait pas dans les affaires de General Motors.

C'est un peu l'espoir de la dernière chance pour le constructeur suédois, même si cela pourrait déjà être voué à l'échec.