Voici un autre exemple de compensation de CO2 : aujourd'hui, l'agence municipale de tourisme de la métropole qui organise les festivités du carnaval au Brésil, "SPTuris", a annoncé que "plus de 1 500 arbres vont être plantés à Sao Paulo pour compenser les émissions de CO2 provoquées par les festivités de Carnaval. Les émissions de gaz carbonique générées durant les quatre jours de défilé des écoles de samba de Sao Paulo seront compensées par la plantation de plus de 1 500 pousses d'arbres dans des zones de reforestation de la forêt tropicale atlantique. Le carnaval de Sao Paulo sera ainsi le premier carnaval écologiquement correct de l'histoire." Marco Antonio Fujihara, directeur du consultant Key Associados, a expliqué la compensation : "A partir de données sur la consommation d'énergie électrique, de gaz, le transport et les ordures accumulées durant la fête, un consultant a évalué à 700 tonnes de carbone les émissions de CO2 durant ces quatre jours. Ce chiffre a été confirmé après les défilés, lorsque nous avons procédé à de nouvelles mesures." Adauto Basilio, directeur de la Fondation SOS Mata Atlantica (forêt tropicale atlantique), qui s'est associé au projet, assure qu'"avec ce type d'action on peut diminuer l'impact de gaz comme le dioxyde de carbone dont les émissions sont à l'origine de problèmes d'effet de serre et des changements climatiques de la planète." Le carnaval de Sao Paulo s'est inspiré de la semaine de la mode Sao Paulo Fashion Week (SPFW) qui s'est déroulée en janvier 2007 sous le signe de l'écologie : l'organisateur avait annoncé que 4 290 arbres de plus de 80 espèces locales seraient plantés dans une zone particulièrement dévastée de la forêt atlantique pour neutraliser les émissions de la manifestation. Au carnaval, la danse écolo, olé !