Quelques sont les derniers rebondissements en date dans "l'affaire" Scania/MAN arbitrée par Volkswagen? Qui mangera qui ou qui s'entendra avec qui?

Lundi, suite à son conseil de surveillance du dimanche 15 octobre, le groupe Volkswagen se déclarait prêt à vendre sa part dans le constructeur de camions suédois Scania à son rival allemand MAN si l'offre de rachat hostile de ce dernier réunissait suffisamment de soutiens auprès des autres actionnaires de Scania. Concrètement Volkswagen se disait prêt à offrir à MAN sa part dans Scania représentant 34% des droits de vote et 18,7% du capital uniquement lorsque Man aurait réuni au moins 71,31% du capital et au moins 56,01% des droits de vote. Pas évident pour MAN, d'autant que le deuxième actionnaire de Scania, Investor, estime que l'offre de MAN valorise insuffisamment le constructeur suédois.

Dans le même temps, Volkswagen réitérait sa proposition à MAN de trouver une solution amicale pour aboutir à une fusion entre les deux constructeurs de poids lourds avec pour objectif de donner naissance au numéro un des camions en Europe.

Mardi, le constructeur de camions suédois Scania, objet d'une offre de 10,3 milliards d'euros de l'allemand Man, faisait savoir qu'il serait en mesure de verser cette année un dividende exceptionnel de 35 couronnes par action, soit environ 760 millions d'euros au total. De quoi maintenir d'éventuels actionnaires tentés par l'offre de MAN dans son giron...

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