Le constructeur Seat vous détaille son engagement en matière d'environnement. Son objectif : améliorer en permanence la compatibilité environnementale de ses véhicules, celle de ses centres de fabrication, de ventes et de recyclage. Cet engagement comprend aussi l'utilisation rationnelle des ressources naturelles dans un objectif renforcé de protection de l'environnement. Seat explique qu'il met en œuvre les meilleures technologies disponibles, tant en termes d'efficacité que de viabilité économique et les intègre dans le cycle de vie de ses produits. Assumant pleinement ses responsabilités, Seat collabore avec la société dans son ensemble et plus particulièrement avec les différentes administrations dans une perspective de développement durable.

Seat a élaboré et certifié un Système de Gestion Environnementale (Environmental Management System - EMS) selon la norme UNE-EN-ISO 14001, ce qui constitue un système global de gestion responsable des activités de l'entreprise vis-à-vis de l'environnement. Ce système intègre la structure d'organisation, la planification et les mesures pratiques visant à développer, mettre en place, réaliser, contrôler et actualiser la politique écolo de l'entreprise.

Pour la France, Seat met en avant qu'il s'est fixé des objectifs ambitieux : mettre en œuvre des filières de récupération et de recyclage pour faire un sort aux déchets liés à l'entretien et à la réparation et à l'automobile en fin de vie. Les premières filières de valorisation datent de 1993. Cette politique a donné naissance, en 1996, au concept Charteco dont la réussite fait aujourd'hui des émules. Ainsi l'importateur fait désormais profiter d'autres réseaux de la logistique mise au point. Dans un seul et même but : le recyclage. Bientôt, dans les pays industrialisés, les véhicules et les produits en fin de vie ne devront plus être mis en décharge mais valorisés. Le concept Charteco initié en France vise à la protection de l'environnement par la valorisation des déchets. Trois types d'action. Primo : la valorisation matière. C'est l'utilisation d'une pièce reconstituée, ou en état, plus connu sous le nom de pièce échange standard. Deuzio : la valorisation énergétique. C'est l'utilisation de certaines pièces ou produits pour leur pouvoir calorifique, dans la sidérurgie, les cimenteries ou le chauffage urbain. Tertio : le recyclage. Faire, à partir des pièces usagées d'autres pièces. Pas forcement les mêmes. Seat a abordé le sujet par la collecte en vue de recyclage des cartons, palettes en bois et d'autres emballages sur le site de Villers-Cotterêts. Puis, ont été crées de véritables filières de recyclage en partenariat avec les entreprises spécialisées qui se préoccupent du recyclage des déchets.

Les objectifs du futur

Afin de rendre ses véhicules de plus en plus respectueux de l'environnement, Seat intègre les questions environnementales dès le début du développement de ses modèles. En utilisant un procédé appelé Ingénierie Simultanée, le Centre Technique de SEAT a défini 7 objectifs environnementaux applicables à toutes les étapes du développement. Ces objectifs (qui vont bien au-delà des exigences légales actuelles) concernent les domaines d'action suivants :

1) Matériaux

L'objectif est ici d'utiliser des matériaux présentant la plus grande compatibilité possible avec la protection de l'environnement en évitant le plus possible l'emploi de substances dangereuses. La priorité est également donnée aux matériaux renouvelables et à l'utilisation de matériaux issus du recyclage.

2) Procédés de fabrication

Dès la conception du véhicule, une collaboration est mise en place avec les services de la production afin de choisir des processus compatibles avec l'environnement et présentant la meilleure viabilité économique.

3) Recyclage

En application de la Directive Européenne 2000/53/CE sur la fin du cycle de vie des véhicules à moteur, ceux-ci doivent intégrer la plus grande proportion possible de matériaux recyclables. Cette obligation concerne à la fois les constructeurs et les autres acteurs économiques liés au cycle de vie des véhicules et a un impact sur le centre de développement. Il doit garantir que ses produits respectent totalement ces exigences en matière de recyclage, en favorisant la prévention avant la réduction, la réduction avant la récupération et la récupération avant le recyclage.

4) Consommation

Comme l'ont montré les recherches effectuées jusqu'à ce jour, la phase d'utilisation de l'automobile a le plus fort impact sur l'environnement. Pour cette raison la réduction de la consommation de carburant, grâce à la diminution du poids et à l'amélioration de l'aérodynamique des véhicules, constitue un objectif prioritaire.

5) Emissions

Les technologies les plus modernes aident à améliorer les performances des modèles tout en limitant les émissions. L'utilisation de convertisseurs catalytiques réduit sensiblement la présence de substances nocives dans les gaz d'échappement.

6) Pollution du sol et de l'eau

Afin de contrôler le transfert de substances potentiellement polluantes, tant durant l'utilisation qu'en fin de cycle de vie du véhicule, une attention toute particulière est accordée à l'étanchéité, afin d'éviter le risque de fuites accidentelles ; par ailleurs des mesures ont été mises en place pour faciliter la vidange des fluides.

7) Acoustique

Pour construire des véhicules silencieux, il ne suffit pas d'optimiser l'aérodynamique : les pièces du moteur et d'autres éléments du véhicule sont conçus de manière à éviter les vibrations intempestives, réduisant de ce fait les niveaux sonores.