Les versions 1.6i, 16V, de 100 ch, les seuls modèles à essence disponibles en finition d'entrée de gamme Comfort, offrent des performances correctes pour leur catégorie (en modèles d'accès, leurs rivaux sont généralement moins puissants) et une appréciable souplesse. Les valeurs de consommation restent raisonnables, mais les relances en charge manquent de vigueur.

La motorisation 1.8i, 16V, de 125 ch, apporte logiquement une nette amélioration sur le plan des performances, sauf en boîte automatique où elles retombent au niveau du 1.6. L'agrément de conduite et la sécurité lors des dépassements s'en ressentent, tandis que les consommations restent sensiblement identiques (sauf en boîte auto : + 2 l/100 km en moyenne).

Les modèles animés par le 2.2i, 16V, de 147 ch, se destinent à un usage exclusivement autoroutier. Une prédisposition confirmée autant par leurs performances (au risque de faire ressortir les limites du châssis, si l'on sollicite trop la mécanique), que par leur consommation en ville, à plus forte raison sur ceux équipés de boîte automatique (les performances sont alors équivalentes à celles du 1.8i).

En diesel, le 2.0 DI, 16V, de 82 ch, s'avère sous-dimensionné pour un tel véhicule destiné à rouler chargé. Moyennant quoi, il sait rester sobre, et ses prix en neuf restaient contenus. À choisir donc davantage pour son espace habitable et son équipement que pour ses performances. Le 2.0 DTI, 16V, de 100 ch, qui se différencie du précédent par l'adjonction d'un échangeur thermique, se montre bien plus convaincant, pour des consommations strictement identiques.