Que ce soit avec le 2.0i 16v essence de 136 ch ou, à encore plus forte raison, avec le turbo diesel à injection directe 2.0 DTI de 100 ch, les performances de la lourde Omega sont pour le moins modestes. Le 2.0 DTI demande même une vigilance et une anticipation permanentes, tant il paraît étouffé par le poids de la voiture…

Ainsi, pour apprécier pleinement les qualités de l'Omega, il convient de se tourner vers des motorisations plus puissantes, susceptibles de procurer des performances en accord avec le standing de cette auto. En essence, on retient notamment le 4 cylindres 2.2i 16v de 144 ch, aux prestations très convaincantes. Et, pour profiter de la noblesse d'un V6, on peut opter soit pour le 2.5 de 170 ch, soit pour le 3 l de 210 ch, quoiqu'assez gourmand en carburant, et récemment remplacé par un 3,2 l de 218 ch. Du côté des motorisations turbo diesel, plus recherchées et affichant logiquement une cote plus soutenue, l'idéal est le 2.2 DTI 16v de 110 ch, apparu en octobre 2000. Pour les plus exigeants, l'ancien 6 cylindres en ligne 2.5 TD de 130 ch en provenance de la banque d'organes BMW, bien que privé de l'injection directe, offre un bel agrément de conduite, ainsi que des performances élevées et des valeurs de consommation contenues.

Sur le plan de la sécurité, l'Omega avoue une conception ancienne, qui explique que ses rivales plus récentes fassent mieux. Cependant, les exemplaires les plus récents possèdent les airbags frontaux et latéraux, ainsi que l'ABS et l'antipatinage. L'essentiel est donc là, et la remise à niveau de la dotation sécuritaire n'était pas superflue, même si une Mercedes Classe E quasiment aussi ancienne de conception ou une BMW Série 5 de dernière génération proposent 6 ou 8 airbags et le contrôle électronique de trajectoire.