Sur le plan de la sécurité, la Cougar peut se reposer sur un comportement sain et prévenant. En outre, sa dotation en la matière ne souffre pas de lacune majeure. Outre les classiques ABS et double airbag frontal, la Cougar dispose en série des airbags latéraux (logés dans le dossier des sièges avant) et d'un antipatinage. Le correcteur de trajectoires ESP n'est pas proposé, mais il n'est pas indispensable compte tenu de l'usage auquel la Cougar se destine.

Sous le capot, justement, la Cougar donne le choix entre deux blocs issus de la Mondeo. Le plus modeste est un 4 cylindres 2 litres 16 soupapes de 130 ch. Les performances procurées par ce 2 litres "Zetec" sont déjà satisfaisantes, tant en accélération qu'en vitesse de pointe, tandis que les valeurs de consommation en font un achat raisonnable. En haut de l'échelle, le 2,5 litres V6 à 24 soupapes de génération "Duratec" délivre 170 ch et un couple généreux de 22,4 mkg obtenu relativement tôt. Les performances progressent sensiblement par rapport au 2 litres, mais c'est surtout par sa souplesse et son onctuosité que ce V6 séduit, à plus forte raison lorsqu'il est associé à la boîte automatique 4 rapports. Celle-ci est de conception traditionnelle, n'offrant pas de frein moteur ni de mode de fonctionnement aléatoire comme les récentes boîtes dites "intelligentes". Deux bonnes raisons de mener la Cougar V6 BVA à un rythme coulé, où l'on apprécie pleinement sa douceur et sa sonorité. En montant davantage dans les tours, le V6 revendique un caractère plus affirmé, qui risque de faire ressortir le manque de rigidité du châssis en conduite intensive. En tout état de cause, ce bloc se singularise également par sa sobriété, notamment au vu de ses performances.