Sur le plan de la sécurité, les premiers exemplaires n'étaient pas très bien dotés, sauf à porter son choix sur les finitions les plus hautes, ou sur des modèles enrichis d'options. A partir de 1999, se sont généralisés les équipements sécuritaires tels que l'antiblocage de freins ABS et les airbags frontaux conducteur et passager. Cette dotation, qui peut aujourd'hui paraître sommaire, apparaît dans la moyenne des voitures de son époque.

Au chapitre des performances, il convient de ne pas se laisser envahir d'a priori négatifs au sujet du moteur d'entrée de gamme, un "petit" 1,1 litre de 55 ch, de génération "Fire" issu de chez Fiat. Si ses performances routières n'ont rien d'extraordinaire, ce moteur satisfait grandement en ville, où l'on apprécie sa souplesse et sa sobriété. A peine plus puissant, le 1,2 litre 8 soupapes de 60 ch se distingue également par son agrément en conduite urbaine, en même temps qu'il fait preuve de davantage de volonté sur route, pour des consommations de surcroît inférieures à celles du 1,1.

En motorisations supérieures, l'Ypsilon a tout d'abord accueilli sous son capot un 1,4 litre 8 soupapes de 80 ch. Volontaire et performant sur route, celui-ci faisait toutefois preuve d'un appétit marqué en ville. En avril 1997, ce moteur a été remplacé par une évolution du 1,2 litre, adoptant notamment une culasse 16 soupapes lui permettant de délivrer la même puissance que feu le 1,4. Avec un appréciable brio, ce 1,2i 16v affiche des performances en hausse par rapport au 1.4, tout en revendiquant un appétit bien plus contenu. Toutefois, les régimes auxquels sont obtenues les valeurs maximales de couple et de puissance conditionnent un caractère "pointu" qui s'avère pénalisant en utilisation majoritairement urbaine.