Sur le plan de la sécurité, le restylage de 1999 a apporté le double airbag frontal et l'ABS en série sur toute la gamme ; ces équipements étaient auparavant réservés aux finitions supérieures, les versions de base ne pouvant miser que sur l'efficacité de leur comportement routier pour avancer un bilan sécuritaire satisfaisant.

Au chapitre des performances, les deux "mauvais élèves" étaient le 1,3 litre essence 60 ch (peu vigoureux et assez glouton) et surtout le 1800 D atmosphérique, de 60 ch également. Ce dernier est un diesel d'ancienne génération (injection indirecte à pré-chambre de combustion), hérité des précédentes lignées de Fiesta, mais aussi des Escort, un moteur endurant et assez sobre, mais qui pèche par un agrément limité et une insonorisation dépassée.

Ford Fiesta Coquette et efficace

De fait, si vous recherchez absolument une Fiesta diesel, tournez-vous sans hésiter vers le 1.8 TDdi à injection directe et "dopé" par le souffle du turbo. Il procure des performances élevées et consomme moins que le 1800 D, mais souffre toujours d'une sonorité et de vibrations envahissantes, ainsi que d'un "effet turbo" prononcé, à même de compromettre nettement l'agrément de conduite lorsque l'on évolue en ville.

Du côté des motorisations essence, le 1,25 litre de génération "Zetec", à 16 soupapes et délivrant 75 ch, offre des performances très convaincantes et un appréciable agrément, par son aptitude à passer d'un rythme coulé à une cadence tonique affirmée, tout en faisant preuve d'un appétit raisonnable. Si vos parcours quotidiens sont majoritairement constitués de trajets routiers, le 1,4 litre Zetec de 90 ch vous donnera toute satisfaction, partageant les mêmes qualités que le 1.25 et affichant un peu plus de vigueur. Ce moteur a été remplacé, en septembre 1999, par un bloc 1,6 litre de 103 ch, encore plus vigoureux et à peine plus gourmand. Une mécanique si volontaire qu'elle a d'ailleurs été intronisée sur la version "sportive" de la gamme, la Fiesta S.

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