Au chapitre de la sécurité, la Vectra ne peut pas trop miser sur ses qualités dynamiques ! Sans s'avérer dangereuse, elle présente des réactions trop pataudes pour réagir rapidement de manière saine en situation d'urgence.

Depuis l'enrichissement de dotation, fin 1997, l'ABS est de série, tout comme les airbags frontaux. La sécurité passive s'est ainsi élevée au niveau de ses principales concurrentes, sans pour autant pouvoir prétendre au statut de référence en la matière. Sur le plan des performances, même ses plus modestes motorisations essence donnent satisfaction, par leur bonne volonté mais aussi et surtout par leur souplesse et la sobriété dont elles font preuve.

Dès le 1.6i 16v, les performances procurées permettent d'envisager sereinement les longs trajets, alors que le 1.8i 16v apporte une amélioration sensible en accélérations et en relances. Le 2.2 litres 16 soupapes de génération Ecotec, délivrant 147 ch (c'est d'ailleurs celui qui équipe le monospace compact Zafira dans sa version sportive OPC…) fait preuve d'un bel allant, moyennant toutefois des valeurs de consommation un peu plus élevées.

Enfin, le bloc V6 confère un caractère résolument exclusif à la Vectra, avec des performances et un agrément dignes du segment supérieur. Du côté des motorisations turbo-diesel, oubliez sans remords ni regret le vieux 1.7 TD hérité des anciennes Kadett et Ascona ! Pour une même puissance, le 2.0 DI 16v possède plus de coffre, permettant de moins solliciter la mécanique, au bénéfice direct de la sobriété. Le meilleur compromis est constitué du 2.0 DTI 16v de 100 ch qui, pour des consommations sensiblement équivalentes à celles du 2.0 DI de 82 ch, offre des performances en net progrès, tandis que le 2.2 DTI 16v de 125 ch fait de la Vectra une autoroutière véloce et sobre.

À l'usage, le plus gros reproche que l'on puisse formuler à l'encontre de l'ensemble des moteurs turbo-diesel de la Vectra est leur manque d'agrément, résultant autant de leur caractère rugueux que de leur sonorité envahissante.