Sur le plan de la sécurité, les versions de base du Picnic ne peuvent guère miser que sur leur comportement routier et la présence d'airbags frontaux. L'ABS et la climatisation (qui participe autant à la sécurité qu'au confort, une qualité que l'on a souvent tendance à omettre…) restant désespérément aux "abonnés absents" ! Les livrées GL ajoutent ces deux équipements, sans pour autant donner accès aux airbags latéraux, qui n'ont jamais équipé le Picnic, même en option…

Bref, le bilan sécuritaire ne fera pas date et doit essentiellement son mérite à un comportement routier sans histoire. Au chapitre des performances, le Picnic ne saurait pas, non plus, prétendre au statut de référence ! Il ne démérite pas, toutefois, y compris en charge. Son moteur essence est le 2 litres 16 soupapes qui officie sur plusieurs autres modèles de la marque, dont notamment le Rav4, depuis sa sortie.

Ce bloc se montre volontaire et brille aussi par une bonne allonge, au bénéfice de la vitesse de pointe. Les accélérations et les relances sont honorables, à la seule condition de monter dans les tours, ce moteur manquant en effet de disponibilité à bas régime. Relativement performant, il souffre toutefois de consommations élevées et d'une insonorisation qui gagnerait à être améliorée. Le bloc 2,2 litres turbo-diesel, à injection indirecte, est spécifique au Picnic.

Malgré une cylindrée conséquente, ses prestations sont celles des 2 litres de la concurrence. Il mise toutefois sur son couple généreux et sur ses premiers rapports serrés pour afficher de bonnes accélérations et des reprises convaincantes, mais le dernier rapport court pénalise autant la vitesse de pointe que le confort acoustique. Car, comme le moteur essence, ce diesel de technologie ancienne souffre d'une piètre insonorisation et de consommations non négligeables.En contrepartie, son agrément de conduite en rythme tranquille est bien réel.