Ainsi, de l'autre côté de la Manche, l'organe représentatif des chefs de police (Association of Chief Police Officers) a émis une recommandation voulant qu'à chaque accident intervienne la saisie du téléphone portable des personnes impliquées. Dans quel but ? Pour consulter l'historique des appels entrants et sortants, afin de déterminer si le conducteur était en communication au moment de l'accident. Une intention qui fait grincer des dents côté associations des usagers, si bien que l'on n'en est pas encore à la systématisation de la procédure. Mais l'idée fait son chemin et surtout celle-ci : la sanction ne fait pas le poids contre la tentation de répondre à un correspondant.


De leurs côtés, les parlementaires belges vont plus loin dans la volonté de contrôler les téléphones portables des usagers de la route. Cette fois, il n'y aurait pas besoin d'un accident pour ce faire puisque les forces de l'ordre auraient la possibilité de contrôler le même journal d'appel lors des opérations de contrôle sur le bord de la route. On le voit, la ligne est ouverte et ses instigateurs ne semblent pas enclins à raccrocher sur le sujet.