C'est l'idée d'un député UDI appelé Vincent Delahaye qui taille dans le budget de modernisation des radars. Un programme qu'il voudrait faire ralentir pour éviter l'excès de dépense. Une idée sur laquelle a flashé la commission des finances du Sénat qui l'examinera le 28 novembre prochain. Il s'agit de réduire de moitié le nombre de radars existants remplacés par leurs redoutables homologues dit de « tronçon » dont les coûts de mise en place et de maintenance sont plus élevés.


«Le nombre de radars existant aujourd'hui serait inchangé, mais en ne procédant pas à ces remplacements, les crédits du programme «radars» seraient ainsi diminués de 7,35 millions d'euros, en n'installant que 20 radars «vitesses moyennes» au lieu de 40 et 20 radars «chantiers» au lieu de 43», est t-il écrit dans un communiqué repris par la source.

Le même politique propose l'arrêt des envois des lettres simples signalant le retrait ou la restitution de points sur le permis de conduire. 17 millions de ces courriers ont été envoyés en 2014 pour un coût estimé à 15,7 millions d'euros. Last but not least, il est aussi envisagé une baisse de 15 millions d'euros de la subvention versée à l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions. Il reste maintenant à espérer que l'Etat ne s'est pas poings et pieds liés par un contrat aux clauses léonines auprès des fournisseurs des radars de dernière génération.