L’éprouvé 1.4 de 75 ch à boîte mécanique 5 rapports nous semble suffisant en ville comme sur route. En franchissant le 0 à 100 km/h en 13,9 secondes et avec une vitesse de pointe de 160 km/h, la C3 Pluriel 1.4i n’a rien d’un foudre de guerre, mais elle est en adéquation avec son châssis. Et la rondeur de sa mécanique permet de garder un agrément convenable. Dans l’absolu, on lui préfère nettement le 1.6 16V de 110 ch apparu sur la 206 CC (sa motorisation de base), brillant et sobre. D’autant plus frugal qu’il est associé à la transmission SensoDrive. Exclusivement, sans doute pour donner un éclairage technologique au modèle.

Essai - Citroën C3 Pluriel : une pièce,bikini ou intégral ?

Cette boîte manuelle robotisée (débarrassée de l’embrayage, pour le conducteur !) est l’une des meilleures du genre, assez rapide, mais avec encore trop d’à-coups aux changements de rapport pour rivaliser en confort avec une automatique à convertisseur de couple hydraulique ou une CVT. Elle laisse le choix entre une gestion adaptative entièrement automatique qu’on emprunte volontiers ou à un passage manuel des rapports avec commande impulsionnelle, soit sur le levier au plancher, soit par deux palettes derrière le volant façon Ferrari Modena. On s’y croirait. Les performances sont d’ailleurs loin d’être ridicules (0 à 100 km/h en 11,6 secondes et vitesse maxi de 185 km/h), mais on a rarement l’occasion de les exploiter réellement, sauf peut-être sur autoroute. Quant à une hypothétique motorisation Diesel, le constructeur ne veut rien dévoiler pour l’instant, mais on peut penser qu’elle arrivera fin 2004, voire ultérieurement. Comme pour la 406 Coupé 2.2 HDi, une diésélisation tardive permettra de relancer l'intérêt de ce modèle de niche à la carrière éphémère.