Six cents des neuf cent cinquante stations-service françaises du groupe anglo-néerlandais Shell vont être cédées, dans les deux ans à venir, en raison de la concurrence de la grande distribution qui représente aujourd'hui 56 % du marché. Les hypermarchés et supermarchés sont donc les premiers responsables de cette décision car "ils continuent de travailler le carburant comme un produit d'appel en le vendant à prix coûtant". L'attribution des anciennes stations risque de tourner une nouvelle fois à la lutte fratricide entre les deux acteurs du marché pétrolier dans l'hexagone.