Le fait est là, 2013 n'a pas été une année faste pour Volvo. Son chiffre d'affaire a fondu de 9% sur l'année à 30,9 milliards d'euros alors que son bénéfice net s'est quasiment évaporé en se divisant par trois pour arriver à 430 millions d'euros. Du coup, il a été mis en place depuis septembre un plan de restructuration qui toucheront 4 400 cadres et consultant de part le monde, y compris les 2.000 déjà annoncés au sein de l’encadrement du personnel et des services administratifs. Dixit le directeur général, Olof Persson.


La France n'échappera pas au dégraissage. Pour ce qui la concerne, Volvo envisage de supprimer 508 emplois sur les 8.900 postes existants. Pourtant, dans le même temps, le constructeur assure que tous les sites seront maintenus le projet ne devant toucher ni les ouvriers ni le réseau commercial. Une politique qui sera mise en oeuvre avec la volonté de limiter le nombre de départs contraints assure-t-on. Des propos pour le moins alambiqués qui n'éclairent pas vraiment. Comment Volvo compte-t-il faire dès lors ? Espère-t-il une soudaine vague de décès parmi ses personnels ? Un grand écart digne de Jean Claude Vandamme.


La CFDT au reçu de l'information est montée au créneau pour demander au groupe l'ouverture de négociations dès le 12 mars prochain. Avec cet élément d'ambiance lancé comme un préliminaire : Volvo prévoit de distribuer en 2014 le même dividende qu’en 2013. Par ailleurs, le syndicat affine l'analyse des responsables en précisant qu'en outre ces 508 postes en CDI, 800 consultants devraient disparaître, soit 1.300 suppressions de postes au total.