Jacques Laffite n'est pas l'homme que l'on voit (entend) à l'écran lors de la messe dominicale des passionnés de F1. Si on pouvait lui lâcher la bride, les commentaires de GP deviendraient réellement poilants. Pareil pour Christophe Malbranque qui accompagnait Jacques Laffite pour l'occasion.

Le duo de TF1 est en effet une sacrée paire de déconneurs qu'il est dommage de ne pouvoir apprécier de la même" façon à l'antenne. Malbranque n'a pas cessé d'envoyer des "pointes" à Jacques Laffite lorsqu'il était présent mais son regard à la lecture des temps réalisés en disait long sur l'estime qu'il lui porte. D'ailleurs, il répétera en boucle :

"Vous avez vu ses chevilles ? Non ? Franchement, pour un gars qui n'avait plus de jambes en 1986 et qui découvrait le freinage pied gauche c'est plutôt pas mal."

Jacques Laffite teste une Renault F1 R27

Juste à côté, c'est Margot qui assiste à l'évènement avec une once de fierté dans les yeux. Margot Laffite, fille de son père, avait 6 ans en 1986 lorsque la carrière F1 de son père prend fin sous un rail de Brands Hatch. Elle ne s'en souvient pas vraiment puisqu'elle n'a jamais mis les pieds sur un Grand Prix du temps de la carrière de Jacques.

Jacques Laffite teste une Renault F1 R27

En fait, c'est tout bête, mais c'est la première fois qu'elle voit son père dans une Formule 1.

Plus tard dans l'après-midi, c'est Jacques qui ira accompagner Margot lorsqu'elle ira s'installer dans la F1 du programme Feel It. Aussi joyeux luron soit-il, Jacques Laffite vient de vivre une expérience qui marque. Il a l'air tout heureux de constater qu'il n'est pas ridicule, il se prend au jeu, il aimerait que ça ne s'arrête pas, pour pouvoir améliorer tout ce qu'il estime rater.

Jacques Laffite teste une Renault F1 R27

La courbe de Signes qu'il ne réussira pas à passer à fond par exemple.

Jacques Laffite teste une Renault F1 R27

Il y a aussi cet ingénieur qui observe Laffite avec l'œil brillant. Chris Hessey est anglais et il est extrêmement fier de s'occuper de l'auto de notre Jacquot national. Son père qui exerçait également en F1 était mécano chez Williams lorsque Laffite y pilotait ! Quand je demande à Jacques Laffite si ça ne met pas un coup de vieux, il rigole :

" Ah, les coups de vieux, ça fait un petit moment que je m'y suis habitué !"

Jacques Laffite teste une Renault F1 R27