SAIC a-t-il réellement mis la main à la poche ou a-t-il simplement émis l'intention de le faire ? Car juste après avoir annoncé qu'ils allaient réinjecter quelques millions de dollars dans les comptes pas brillants de Ssangyong, les dirigeants de la marque demandaient un placement sous administration judiciaire pour se protéger de ses créditeurs et tenter de survivre à cette crise. Les dirigeants (PDG et DG) démissionnaient après cette annonce.

En fait, les banques coréennes auraient refusé d'octroyer de nouveaux crédits au constructeur tant que SAIC ne renflouait pas l'entreprise à hauteur de 180 millions d'euros minimum. Visiblement, les paroles des chinois n'ont pas été suivies d'actes.

Hier, Ssangyong annonçait carrément qu'ils cessaient jusqu'à nouvel ordre toute production puisque leurs fournisseurs refusent de les livrer.

La fin de Ssangyong ou un moyen de faire pression sur les autorités locales ?