Rappel des faits : en décembre dernier, le projet Autolib’ est finalement remporté par Bolloré, au détriment de Veolia et du consortium SNCF-RATP-Avis-Vinci. « Simplicité », « modernité », dispositif « abordable »… Le choix a été relativement aisé d’après le maire du 13e arrondissement Jérôme Coumet. D'après lui, le dispositif Bolloré était celui qui offrait un service le plus proche de l’utilisateur, avec davantage de personnel sur le terrain : 800 personnes en service, et au moins un espace Autolib’ « humanisé » par arrondissement.

Malgré une volonté de faire évoluer la mobilité sur la capitale, la mairie de Paris et Bolloré doivent faire face à l’inquiétude des Parisiens, déjà échaudés par l’installation du Vélib’ : le spectre des places ponctionnées sur voirie ressurgit puisqu’avec Autolib’, ce sont seront quelques 2000 emplacements qui seront amputées au stationnement public parisien.