Un moteur qui se coupe à l’arrêt au feu rouge ou dans les embouteillages… quoi de plus normal ? Dans deux ans, plus aucune voiture commercialisée ne pourra s’en passer, normes européennes obligent (la future norme Euro VI de 2014, mais aussi le règlement européen 443/2009 obligeant les grands constructeurs à passer progressivement sous une moyenne de 130 g de CO2 en 2015). Globalement, les constructeurs n’agissent que sous la contrainte : la dernière Toyota Yaris le propose en option à 600 euros, car cela ne lui fait gagner que 5 g de CO2 au km et n’a pas d’incidence en matière de subvention bonus… Même politique chez VW : l’innovante Up ! réclame 390 euros de supplément pour bénéficier du stop&start. Une politique qui tranche avec celle du groupe Fiat, qui l’a quasi généralisé à ses petits véhicules (500, Ypsilon, Punto, Mi.To mais aussi les « vieilles » Idea et Musa). Plus aucun nouveau modèle ne peut s’en passer, telle la Peugeot 208 ou bien la BMW Série 3, qui réédite le record établi au printemps 2010 par sa devancière en matière de rapport puissance/émissions : 163 ch et 109 g pour la 320 d Edition EfficientDynamics ! Autre performance, celle de Renault, qui réussit à mettre sur le marché un monospace compact non hybride à 105 g de CO2 : il s’agit du Scénic restylé, équipé du nouveau 1,6 l dCI de 110 ch.


La sélection de Caradisiac

Audi A4 2.0 TDI 136 ch (janvier, 112 g de CO2 au km, ni bonus ni malus)

Citroën DS3 eHDI 90 (disponible, 98 g, 100 euros de bonus)

Fiat 500 0,9 l Twinair DFS stop&start (disponible, Twinair 0,9 l 85 ch à 90 g de CO2 au km, bonus de 400 euros) (modèle en photo)

Ford Fiesta 1.6 TDci 90 ch Econetic (mars, 87 g de CO2 au km, 400 euros de bonus)

Kia Rio 1 .1 CRDI stop&start (disponibles, 85 de CO2 au km avec bonus 400 euros)

Renault Scénic Energy dCI 110 stop&start (printemps, 105 g et 100 euros de bonus)