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Essai - Volkswagen Golf V : 5 sur 5 ?

Pas assez ? Trop peu ? A chaque nouvelle Golf, c’est la même histoire, l’évolution du style paraît trop timide aux yeux de certains. La Golf V reste immédiatement identifiable comme une Golf, dans la lignée des précédentes générations. C’est voulu. Change-t-on une équipe qui gagne ? Produite en six ans de carrière à 4,3 millions d’exemplaires aux quatre coins de la planète, la Golf IV s’adjugeait encore l’an dernier 46 % des ventes de Volkswagen en Europe.

Une part importante qu’il faut relativiser. Sur les 5 millions de véhicules vendus dans le monde en 2002 (44 % en Europe) par toutes les marques du groupe (Audi, Bentley, Lamborghini, Seat, Skoda et VW), si la Golf IV se trouvait en tête avec 16,1 % des ventes, elle devançait de peu la Passat qui pointait à 14,1 % , la Polo suivant à 10% . Le spectre de la monoculture qui rôdait dans les années 80 s’est bel et bien évanoui.

Le constructeur de Wolfsburg n’est plus tétanisé par l’enjeu du renouvellement de son modèle phare. Plus vraiment crucial, le changement de génération reste important dans la mesure où la Golf tient de l’icône et surtout en raison des 37 % des ventes de voitures neuves en Europe de l’Ouest représenté par le segment des compactes (y compris les 1,2 millions de monospaces qui en sont dérivés).

Apparemment, Volkswagen cultive prudemment l’acquis, sans bouleversement conceptuel ou stylistique. Il prend toutefois un vrai risque de changer essentiellement des choses qui ne se voient pas, et pourtant coûteuses comme le nouveau train arrière. Au vendeur de vanter des progrès invisibles dans le show-room, qui de plus ne sont pas forcément perceptibles lors d’une prise en main aux alentours de la concession.