En Suisse, le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) s'est penché sur l'automobile et ses alternatives. D'après lui, le trafic sur la route et le rail va connaître une hausse de 15 à 29% d'ici 2030 (il progressera toutefois moins vite que durant les 30 dernières années) et la voiture va demeurer le moyen de transport préféré. Il explique que malgré les embouteillages et des trains bondés, les infrastructures de transport suisses, qui ont été considérablement développées depuis les années 1970, recèlent encore d’importantes réserves de capacités : une politique durable des transports a pour objectif de les exploiter au lieu de construire de nouvelles infrastructures puis l’entretien d’infrastructures de transport performantes sont des tâches clés de l’Etat.

Le DETEC précise que cette augmentation du trafic demande une association des moyens informatiques et des techniques de télécommunication afin de planifier et de gérer le trafic. Un exemple : le European Train Control System (ETCS) permettra aux trains de rouler en toute sécurité sur le réseau européen à des intervalles beaucoup plus rapprochés et à des vitesses plus élevées qu'actuellement. Un autre aspect important de la gestion du trafic pour le Département fédéral de l'environnement : les incitations tarifaires. Il évoque notamment les systèmes suivants aujourd'hui à l'étude : la redevance sur le trafic des poids lourds liée aux prestations, les systèmes de "road pricing" limités aux péages routiers et de "mobility pricing" de portée plus générale. A suivre !

(Source et photo : DETEC)