PSA Peugeot Citroën cherche à réduire les consommations et les émissions de gaz à effet de serre de ses moteurs thermiques. Le Groupe étudie les énergies alternatives. Biocarburants, gaz naturel, hybridation, pile à combustible... sont les solutions complémentaires pour la mobilité à court et long terme. Le Groupe travaille sur des solutions techniques qui se veulent efficaces et économiquement abordables. Il souhaite poursuivre une politique réaliste d'adaptation de ses technologies aux différentes sources d'énergies en fonction des zones de commercialisation et du contexte local des ressources disponibles. Le développement des énergies alternatives constitue un facteur clé pour la réduction des émissions de CO2, donc de l'effet de serre, mais permet aussi de réduire la dépendance au pétrole.

A plus long terme, la pile à combustible

Dans un avenir plus lointain, le paysage automobile pourrait être également modifié par la pile à combustible (PAC), technologie sur laquelle PSA Peugeot Citroën a déjà conçu plusieurs démonstrateurs (Taxi PAC, H20, Quark...). La pile GENEPAC - élaborée en partenariat avec le CEA et présentée par le Groupe en 2006 - en donne une bonne illustration : à horizon 2020 elle pourrait permettre de faire fonctionner un véhicule à partir d'hydrogène qui fournit, via la pile à combustible, de l'électricité et rejette de l'eau. PSA Peugeot Citroën s'est doté de moyens de recherche sur la PAC et a inauguré en 2006 une unité pile à combustible dans son centre de recherche de Carrières sous Poissy. Cette unité est totalement dédiée aux études sur la pile à combustible, aux technologies associées et à l'intégration de la chaîne de traction PAC dans un véhicule.

Le Gaz Naturel Véhicule (GNV) : d'importantes réserves mondiales

Le GNV permet une réduction de 25 % des émissions de CO2 par rapport à un moteur essence. Le bilan C02 est d'autant plus favorable que le gaz est consommé près de son lieu d'extraction. Ceci explique le potentiel de certains marchés (Iran, Chine, ...). PSA Peugeot Citroën propose des véhicules utilitaires pouvant fonctionner au gaz naturel depuis près de 10 ans et élargit également son offre aux voitures particulières (Berlingo, C3, 206 GNV assemblée en Iran,...).

Du bio dans les moteurs

Les biocarburants présentent le double intérêt d'allonger les réserves de pétrole et de réduire les émissions de gaz à effet de serre (- 20 % à - 80 % en fonction de la nature de la plante, du lieu de production et de son climat). C'est l'un des axes majeurs des recherches menées par PSA Peugeot Citroën. Issus des céréales ou de la betterave, ou des plantes oléagineuses comme le colza ou le soja, les biocarburants sont par nature des énergies renouvelables et offrent de réelles performances environnementales. Il existe deux grandes familles :

  • l'éthanol, alcool compatible avec l'essence ;
  • le biodiesel ou Ester Méthylique d'Huile végétale (EMHV), compatible avec le gazole.

PSA Peugeot Citroën préconise l'éthanol jusqu'à 10 % en mélange avec l'essence, sans modification de la technologie moteur actuelle. Pour le biodiesel, PSA Peugeot Citroën garantit ses moteurs pour une utilisation jusqu'à 30 % en mélange avec le gazole en flottes captives. Au Brésil, PSA Peugeot Citroën propose la technologie Flex-Fuel qui permet à ses véhicules de fonctionner avec des quantités variables d'alcool dans l'essence, allant de 20 à 100 %. Le Groupe propose dès 2007 des véhicules Flex-Fuel compatibles avec les conditions du marché européen, permettant de fonctionner avec un taux d'alcool de 0 à 85 % (E85).

Les défis énergétiques et environnementaux à relever : la technologie écolo a un bel avenir devant elle !

Source : PSA Peugeot Citroën