Embêté au possible par des soucis techniques durant les essais, le chat noir a continué à ronronner à côté de notre Nelson Panciatici qui, sous le soleil de la Nièvre, a dû subir ce dimanche deux manches qui se sont révélées être autant de punition. D'ailleurs, le matou maudit a bien été le seul à donner de la voix dans une monoplace aux couleurs de l'Olympique Lyonnais qui semblait comme évoluer dans un autre espace-temps. Véritablement arrêtée, et à la limite de la chicane mobile, le « gone » était quasiment réduit à une impuissance symbolisée par les quelques 25 km/h de déficit en pointe par rapport à ses collègues.

Au bilan, deux places de treizième et une grande frustration de n'avoir pu récompenser un team Epsilon qui, avec seulement huit tours en guise de base de travail, avait quand même réussi à sortir quelque chose du châssis: « Ce sont les pires courses de ma carrière » lâchait d'ailleurs Nelson. « J'avais l'impression de piloter une Formule 3 au milieu des Superleague ! »

« Je suis déçu de n'avoir pu apporter un meilleur résultat à l'O.L qui m'a soutenu durant tout ce week-end. » Fermer le ban. Prochain rendez-vous programmé sur le tracé de Zolder le 18 juillet.

Superleague Formula - Nelson Panciatici: Un moteur de seconde division au milieu de la ligue des Champions