Pas moins de 7 moteurs sont disponibles sur la Série 2 coupé allant du 3 cylindres (de 136 à 245 ch) au 6 cylindres de la M235i de 326 ch. Audi offre quasiment les mêmes prestations, du petit TDi 110 au méchant 2.0 T de 300 ch de la S3. Pour ce genre de véhicule orienté plaisir, nous vous recommanderons vivement d’opter pour l’essence et notamment l’unique 6 cylindres en ligne de chez BMW (35i) amené à disparaître ces prochaines années. Chez Audi, on ne saurait trop vous recommander le performant TFSi 150 « cylindres à la demande » qui allie agrément et économies d’usage. Pour ce comparatif, nous avons volontairement fait le choix d’opposer les deux « cœurs de gamme », des quatre cylindres diesels : le 20d de 190 ch de BMW face au 2.0 TDi 184 ch d’Audi. Deux moteurs aux prestations très proches. L’un est silencieux (TDi), l’autre sobre comme un moineau (6,7 l/100 km) et tous les deux ont droit à une excellente boîte de vitesses. L’A3 cabriolet bénéficie d’une boîte à double embrayage DSG6 fluide et rapide, alors que la Série 2 se repose sur une boîte automatique à 8 rapports qui est selon nous la meilleure du marché.

La philosophie de l’A3 cabriolet est davantage tournée vers la polyvalence et le confort. En témoignent ses suspensions plus souples et la bonne isolation de l’habitacle une fois décapotée (chauffe-nuque, sièges chauffants, filet anti-remous). À ce niveau de puissance, elle reçoit une transmission intégrale qui renforce l’aspect sécurité. La Série 2 cabriolet est davantage tournée vers la sportivité. Le centre de gravité est abaissé, les suspensions sont plus fermes et la direction plus directe. Cette propulsion propose un peu plus de fun dans sa conduite et colle davantage à l’esprit « plaisir » d’un cabriolet. L’A3 ne démérite pas, proposant un niveau de confort général supérieur. Sport ou confort à vous de choisir.