Le 4008 fait l’impasse sur la carburation essence, donc sur un prix d’appel et se concentre uniquement sur le diesel. Nous avons pris en main le plus puissant des deux moteurs au catalogue, le 1.8 HDi 150. Accouplé à une boîte de vitesses mécanique six rapports, le moteur d’origine Mitsubishi bénéficie d’un couple généreux (300 Nm) qui met régulièrement à mal le train avant du 4008. Lésé par un temps de réponse conséquent, ce moteur s’avère brutal dans le milieu du compteur. On a l’impression d’être au volant d’un bon vieux TDI. Un phénomène inhabituel avec les « véritables HDi ». En revanche, ce débordement d’énergie s’avère bienvenu pour déplacer les 1650 kg de l’engin. Rugueux et gourmand (10 l/100 km), ce moteur est en prime soumis à un malus de 200 € (147 g de CO2) en 2012…

Avec sa transmission intégrale d'origine Mitsubishi, le conducteur du 4008 dispose de trois modes de transmission gérés électroniquement : deux roues motrices "2WD", quatre roues motrices "4WD" et un verrouillage 4 roues motrices "Lock". En mode Lock, la transmission quatre roues motrices est permanente, avec une répartition de couple plus importante sur les roues arrière. De quoi séduire les conducteurs résidant en zone montagneuse. Malgré quelques bruits d’air, le SUV de Peugeot est un bon compagnon de voyage. Les mouvements de caisse sont plutôt bien contenus et l’amortissement orienté confort. Attention toutefois à l’excès d’optimisme car dans les courbes rapides le 4008 est aussi agile qu’un porte-avions.  En somme, le bilan dynamique du 4008 est décevant. Vivement l’apparition du petit SUV 2008, un « vrai » modèle Peugeot.