Je dirai même qu’au volant de l’Avalanche, les préjugés fondent comme neige au soleil ! Les suspensions sont très bien maîtrisées et on se sent avant tout en parfaite sécurité. Un passage un peu trop rapide sur un chemin bosselé ? La suspension absorbe les défauts sans les communiquer au conducteur. En virage ? Ca tient la route tout simplement. Evidemment, il est hors de question d’attaquer, nous sommes en présence d’un engin de près de 2.6 tonnes, mais on ne se sent jamais mal à l’aise à son volant. Avec sa conduite typiquement américaine, le confort est omniprésent, un sentiment que l’on avait déjà ressenti au volant de la Ford Mustang GT. Comme sur la Pony car, on a un peu de mal à sentir parfaitement le comportement de la voiture, la faute à une électronique omniprésente au niveau de la direction par exemple. Mais c’est le prix à payer pour rouler dans un confort absolu. En terme de comparaison, le BMW X5 paraît beaucoup plus brutal, il connecte bien plus le conducteur à la route. Rouler en Avalanche, c’est comme surfer sur un tapis de poudreuse, on est à l’aise mais les mouvements brusques sont interdits…