Les nouveautés sont bien plus nombreuses sous le capot. Volkswagen a mis à jour l’ensemble des motorisations du Scirocco. Toutes sont plus sobres, plus puissantes et répondent à la nouvelle norme Euro 6. Volkswagen annonce que la baisse de consommation peut atteindre 19 %. En essence, le moteur 1.4 TSi voit sa puissance grimper à 125 ch, tandis que le 1.4 TSi de 160 ch a été remplacé par un 2.0 TSi de 180 ch. Ce dernier est aussi disponible dans une version développant 220 ch. En diesel, le coupé dispose de la dernière évolution du 2.0 TDI. Ce bloc est proposé en deux niveaux de puissance : 150 et 184 ch contre 140 ch et 177 ch auparavant. Surprenant, compte tenu du caractère « plaisir » de la voiture, mais c’est le diesel qui se vend le mieux sous le capot du Scirocco (près de 60% des ventes). Le turbodiesel à injection directe est plus puissant que son prédécesseur (10 ch) et il consomme moins : 4,5 l/100 km en cycle mixte selon le constructeur, 6,2 l/100 km en montagne selon notre test. A l’usage, le diesel de VAG fournit un couple (340 Nm) amplement suffisant pour garantir un agrément au quotidien, surtout lorsqu’il est couplé à la boîte a double embrayage DSG. Toutefois, c’est l’essence qui remporte nos faveurs et notamment le petit 1.4 TSi 125 ch. Ce dernier combine économie d’usage, silence de fonctionnement et vitalité.


L’amortissement a été revu pour plus de souplesse et de confort. Dans ce domaine, l’allemand s’avère un excellent compagnon. L’option châssis piloté (DCC) n’est plus impérative pour préserver vos lombaires. Avec ses voies élargies, le Scirocco est vissé à la route. La direction est précise mais trop collante en conduite sportive. De même, l’agilité est en retrait par rapport à un Peugeot RCZ par exemple. Enfin, le différentiel électronique XDS (censé atténuer le sous-virage) n’est pas aussi efficace qu’un véritable autobloquant mécanique. Ce nouveau Scirocco n’est pas une usine à adrénaline mais il fait preuve d’une grande efficacité. Un grain de folie ne lui ferait pas de mal.