Au regard de sa puissance, la petite Opel fait preuve d'une pêche étonnante au démarrage grâce à sa boîte de vitesses à cinq rapports courts et au maniement agréable. Pourvu d'un arbre d'équilibrage, le 3 cylindres transmet peu ses vibrations dans l'habitacle et la voix particulière de cette mécanique se fait certes entendre mais sans devenir trop envahissante à des régimes usuels. Avec une bonne position de conduite et une direction légère rendant superflu le mode City, la Karl se montre très maniable en ville, mais malheureusement son diamètre de braquage de 9,85 m la place à l'arrière du peloton des citadines.


Pas de miracle, à l'instar des concurrentes au nombre de chevaux proche et même si elle dispose du 3 pattes 1,0 l atmosphérique le plus puissant, son talent s'émousse très vite une fois sortie des limites des zones urbaines, une conséquence logique de la longueur de ses rapports qui font que l'on est à 4 000 tr/min à 130 km/h en cinquième, un régime à la fois bruyant et gourmand. Et c'est bien dommage, car même à rythme d'autoroute, le châssis de la Karl se montre tout à fait équilibré et à même de digérer plus de punch.