Essai - BMW X1 restylé : ces petits détails qui font la différence

BMW a opéré quelques changements sous le capot puisque le 23d laisse sa place au 25d, qui bénéficie lui aussi de la technologie TwinPower. La cylindrée reste à 2.0 mais le couple augmente (de 400 Nm à 450 Nm) tout comme la puissance (218 ch contre 204 ch pour le 23d). Autant le dire tout de suite, nous avons été emballés par ce bloc diesel. BMW reste fidèle à sa réputation de motoriste, et même si les différences avec le 23d sont minimes, on ne peut que saluer le travail de la marque bavaroise, avec un quatre cylindres diesel qui affiche un rendement de 109 ch/l.

Accouplé à l'excellente boîte automatique à huit rapports (qui comporte un mode séquentiel avec palettes au volant), ce moteur montre toutes ses qualités. Les reprises sont très bonnes, et suffisent largement à s'extirper de n'importe quelle situation de la vie courante. Le 0 à 100 km/h en 6,8 secondes est là pour prouver que ce moteur a du coffre et répond à la demande, grâce au couple disponible dès 1500 tr /mn. Pour couronner le tout, la consommation reste très faible compte tenu des caractéristiques de ce bloc, puisque nous avons obtenu une moyenne de 7,4 l /100 km sur un parcours routier/autoroutier sans pour autant adopter une conduite souple. Sur le plan mécanique pur, il est clair que le X1 25d met la barre très haut, en associant de bonnes performances tout en restant frugal. Notons que sur le 25d, le Stop&Start est de série, tout comme le mode « ECO PRO », qui permet d'alléger la consommation électrique des périphériques (climatisation, chauffage des sièges..) et agit sur l'accélérateur pour réduire la consommation. Un menu permet d'ailleurs de constater l'économie de carburant réalisée en temps réel.

Le seul petit reproche que l'on pourra faire à cette motorisation diesel, c'est son volume sonore important lors des kick-down et montées en régime. Toujours dans le chapitre « audio », les bruits d'air présents sur la première phase et sans doute dus aux rétroviseurs ont ici totalement disparu grâce à la présence de nouveaux rétroviseurs plus petits (d'ailleurs, la surface de traînée est en diminution, et passe de 0,77 à 0,74). On conclura cette partie en disant que l'insonorisation est correcte mais sans plus, on reste derrière ce qui se fait sur un Range Rover Evoque.

Essai - BMW X1 restylé : ces petits détails qui font la différence

Le modèle mis à notre disposition était un 25d xDrive, ce qui indique que la puissance est envoyée aux quatre roues via une transmission intégrale permanente. En terme de comportement, ce X1 deuxième phase est plutôt convaincant avec une bonne tenue de route et une prise de roulis assez faible. L'antipatinage pouvant être désactivé, même dans ce cas de figure, la tenue de cap reste bonne et le comportement n'est pas traître pour un sou. Même si nous ne l'avons pas poussé dans ses limites, le freinage reste très bon en usage normal, d'autant plus que la boîte automatique permet d'avoir un frein moteur assez présent, qui limite l'usage exclusif des freins comme chez certains concurrents. Cerise sur le gâteau, le confort est bon et la configuration des suspensions (ni trop souple, ni trop rigide) induit un excellent compromis entre un confort préservé et un plaisir de conduite cher à BMW.