Sous le capot, la principale nouveauté concerne l’apparition des versions 220 CDI Bluetec (majorité des ventes) et 250 CDI Bluetec qui répondent d’ores et déjà aux futures normes Euro 6, grâce au système anti-Nox (monoxyde d’azote) à base d’urée. Ce 4 cylindres diesel très coupleux (500 Nm) anime vigoureusement les 2 tonnes du GLK. Grâce à sa double suralimentation, il reprend très bas et montre une belle linéarité dans ses montées en régime. Moins raffiné que son homologue V6, il se montre en revanche un poil trop présent dans l’habitacle pour un véhicule de ce standing. Un moteur plein de tonus (204 ch) qui est desservi par la boîte automatique 7G-Tronic. Cette dernière, se montre brutale en manœuvre et peu réactive à l’utilisation. Misez plutôt sur la boîte mécanique. Malgré ce désagrément, le GLK 250 CDI Bluetec est sobre comme un moineau. À peine 7 l/100 km réclamés sur un parcours mixte et soutenu (moyenne relevée à l’ordinateur de bord). Un V6 diesel 350 CDI, non testé, fait également son apparition au catalogue.

Essai vidéo - Mercedes GLK 2012 : délit de faciès
Avec des dessous de Classe C, le GLK dispose d’une base saine et équilibrée. Malheureusement la garde au sol surélevée grève l’agilité du véhicule qui dispose d’un centre de gravité plus haut, privilégiant ainsi un niveau de confort exceptionnel. La transmission intégrale 4MATIC, répartit le couple à hauteur de 65/45 sur l’essieu arrière. En résulte un comportement routier sain et rassurant. Le pack Offroad évoqué ci-avant vient renforcer les aptitudes tout-terrain du GLK qui s’avère un peu plus capable dans ce domaine que ses très chics concurrents. Comme certains constructeurs, Mercedes propose deux types de transmission au catalogue : 4 ou 2 roues motrices.