À son lancement, la Série 3 GT sera disponible avec trois motorisations : 318d, 320d et 320i uniquement en boîte auto. Suivront au mois de juillet prochain les autres moteurs de la gamme Série 3.


Pour cet essai, nous avons opté pour la version qui devrait être la plus vendue, à savoir le 20d, ici accouplé à l’excellente BVA 8 (option à 2 200 €). Si ce duo nous avait emballés sur la berline, nous sommes un peu plus critiques sur la GT. Développant toujours 184 ch et un couple de 380 Nm disponibles à 1 750 tr/min, le groupe propulseur conserve ses qualités intrinsèques en se montrant souple et plutôt alerte mais il semble moins à son aise. Cette impression est clairement due au comportement de la voiture qui perd du dynamisme en raison de l’allongement de l’empattement. Clairement plus typée confort que les autres modèles de la famille, cette Série 3 GT fait la part belle au bonheur des passagers qui apprécieront le silence de fonctionnement du 4 cylindres ou les changements de rapport imperceptibles de la boîte. Le conducteur ne sera pour sa part pas dépaysé puisqu’il retrouvera l’ambiance BMW même s’il devra composer avec une position de conduite surélevée de 6 cm. La direction reste toujours aussi précise même si on constate quelques lourdeurs inédites lors des enchaînements de virage dues à des mouvements de caisse plus prononcés que sur la berline. Des sensations que l’on peut gommer en choisissant les suspensions adaptatives.


Rassurez-vous tout de même, le toucher de route cher à BMW est bel et bien toujours au rendez-vous, il ne s’appréhende tout simplement pas de la même façon. Moins orientée sport, cette Série 3 semble plus être faite pour dévorer des kilomètres en famille.