La Golf Sportsvan reprend les fondamentaux qui ont fait le succès de la berline. À savoir légèreté, confort et sécurité. Les plus gros changements concernent l’allongement de l’empattement (+5cm) et la position de conduite surélevée (+6cm) façon monospace. L’allemande reprend les motorisations de la berline (toutes neutres au bonus écologique) avec une offre particulièrement diversifiée en essence (TSi 85, 125 et 150). En diesel, c’est le 1.6 Tdi 110 ch qui se chargera du plus gros des ventes. Son couple musclé (250 Nm) compense amplement les 120 kg de surpoids par rapport à la berline. Ce moteur aux normes Euro 5, n’est pas le plus doué de sa cylindrée mais il a le mérite de figurer parmi les plus sobres. Notre test sur routes de montagne nous aura coûté une moyenne de 6,4l/100 km. Il reste à notre avis amplement suffisant pour qui roule charger régulièrement en passagers et bagages. L’unique intérêt du TDi 150, c’est la présence automatique d’un train arrière multibras, non disponible sur le TDi 110 ch. En effet cette déclinaison Sportsvan suit le même chemin que sa grande sœur et propose ce dernier exclusivement sur les « grosses » motorisations. Le niveau de confort à bord de notre version « classique » nous a semblé tellement bon qu’il ne nécessite pas selon nous d’investir.


Malgré un centre de gravité plus élevé, la Sportsvan fait preuve des mêmes talents routiers que la Golf. Un châssis remarquable qui la place aisément au niveau d’un Citroën C4 Picasso et d’un Peugeot 3008 à la conduite. Précise, dynamique et efficace, cette Sportsvan pourrait très vite redorer le blason de son ancêtre, feu la Golf Plus.