La palette de motorisations débute avec l’antique et gourmand bloc essence 1.6 MMPI 85 ch. Essentiellement destiné aux pays émergents, il a le mérite d’offrir un prix d’attaque sous les 9 000 € (version VU). En dehors de ce fait précis, il ne présente auc

nous aurons consommé à peine 5,8 l/100 km durant notre essai

un intérêt sur nos routes. Ce qui n’est pas le cas des dCi 75 ch et 90 ch, beaucoup plus adaptés à l’usage du Dokker. Testé en version 90 ch, le dCi remplit le job sans jamais être en difficulté. Sobre et polyvalent, il emmène le Dokker aussi aisément en charge qu’à vide. Sa grande discrétion ne met pas à mal les oreilles du conducteur malgré une insonorisation plus que légère. Reconnu pour ses performances et son faible coût d’utilisation (nous aurons consommé à peine 5,8 l/100 km durant notre essai), ce moteur jouit de relances franches et maîtrisées grâce à son couple de 200 Nm. La version 75 ch (non testée) avec ses 180 Nm, nous semble un peu juste pour transporter du matériel ou plusieurs passagers. On se remémore la Logan MCV, à la peine avec 7 passagers. Cette offre sera complétée par le nouveau petit moteur essence TCE de 115 ch.

Le Dokker reprend la plateforme raccourcie du Lodgy. À savoir une base de Logan et un train arrière de Kangoo avec une barre antidévers adaptée à la charge. Ainsi, l’écart entre le roulis du véhicule à vide et en charge est quasiment inexistant, ce qui garantit un comportement routier sain et sans surprise dans toutes les configurations, voire même confortable ! Les suspensions sont souples et absorbent les irrégularités sans trop de difficultés.

Le Dokker braque court, et c’est plutôt une bonne nouvelle pour les pros. La position de conduite surélevée et l’implantation du volant façon camionnette nous rappellent qu’on est réellement à bord d’un utilitaire. Dynamiquement, rien de comparable au Kangoo. Le Dokker vit sa vie doucement. Il ne faut pas trop le brusquer. Mais rien de dangereux pour autant. Au contraire, il est plutôt sain et prévenant dans ses réactions. D’ailleurs Renault l’a doté de 4 airbags de série et en option d’un ESP, histoire de rassurer les petites familles. Comme le Lodgy, le Dokker ne passera vraisemblablement pas aux tests Euro NCap.