Pas moins de 7 motorisations sont disponibles sur la MiTo, cinq essences et deux diesels. Parmi les changements, on notera la disparition du 1.3 JTDm 95 ch ainsi que celle des TwinAir85 et MultiAir 105 ch, remplacés par le tout nouveau TwinAir 105 ch que nous avons pu tester à l’occasion de cet essai.


Autant le dire tout de suite, nous n’avons jamais été fans de la technologie Twin Air. Déjà essayés en différentes puissances à plusieurs reprises, ces moteurs ont toujours été bruyants et peu économes. On aurait pu espérer une amélioration, malheureusement, il n’en est rien. Dès la mise en route, le bicylindre émet une sonorité atypique et caractéristique de ce genre de motorisations. Plutôt sympathique sur une courte période, elle devient fatigante à la longue. C’est encore plus vrai en roulant car à la moindre sollicitation, le bicylindre réagit bruyamment. Au-delà de 4 000 tr/min, la sonorité est encore plus présente. Dommage car ce moteur, mis à part ce problème, est plutôt plaisant à mener avec son couple de 145 Nm à 2 000 tr/min (120 Nm à 1 750 tr/min en mode Natural) qui lui permet de bonnes reprises et relances jusqu’à 4 000 tr/min, notamment sur les premières vitesses. Néanmoins, il ne faut pas en demander trop et les reprises sont plus anémiques sur les 5e et 6e rapports. N’hésitant pas à monter dans les tours, ce Twin Air se révèle particulièrement glouton au niveau de la consommation. Sur notre essai, nous avons enregistré une moyenne supérieure à 9 l/100 km, soit le double de celle annoncée par le constructeur. Un constat guère surprenant au vu des différents essais effectués avec ce moteur.


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Peu de changements pour le comportement de cette MiTo. Elle s’avère moyennement agréable à conduire. Utilisant des trains roulants de la Fiat Grande Punto, elle n’est pas très confortable et il faut éviter absolument la monte 18 pouces optionnelle qui la rend inconfortable au possible avec de nombreuses trépidations. Le ressenti au volant est également très loin d’une DS3 ou d’une Mini. La direction donne une impression de flou et manque totalement de retour d’informations. La présence du DNA qui permet de modifier la cartographie moteur et la réponse à l’accélérateur en fonction du mode choisi (Dynamic, Normal, All Weather) grâce au sélecteur placé à la base de la console centrale gomme légèrement cette impression quand on opte pour le mode Dynamic, sans toutefois faire disparaître ces défauts.