La mécanique est simple et s’appuie sur un unique 3 cylindres de 999 cm3 d’origine Mitsubishi. Associé à un Stop & Start depuis 2008, il revêt l’appellation MHD (micro hybrid drive) et permet sur cette version 71 ch de limiter les rejets de CO2 à 99/km et ainsi d’échapper au malus. Ce dernier est décliné en version Turbo (84 ch) et Brabus (102 ch). Discret à l’oreille et bien équilibré pour un 3 cylindres, ce moteur est aussi bien à l’aise en ville que sur les trajets péri-urbains. Cet agrément est malheureusement entaché par l’exécrable boîte robotisée Getrag (à 5 rapports). Elle cumule tous les défauts de la terre : lenteur, à-coups et étagement mal calibré. La consommation, elle, reste épargnée avec une moyenne de 4,8 l/100 km relevée durant notre teste, majoritairement décapoté.


Cette mécanique simple et le faible coût des pièces de rechange expliquent la bonne côte de la Fortwo en occasion… ainsi qu’au marché noir car rappelons qu’elle fût la voiture la plus volée en France en 2013.


Cette seconde génération a progressé en matière de confort et de sécurité. Les suspensions sont bien moins sèches pour les occupants et la tenue de route est rendue plus rassurante grâce aux voies élargies et au centre de gravité abaissé. L’empattement plus long offre aussi une meilleure tenue de cap sur autoroute, bien qu’elle soit toujours aussi sensible au vent latéral. Soyez vigilants lors des dépassements de poids lourds. C’est surtout en ville qu’elle excelle. La Fortwo braque court et jouit d’une maniabilité inégalée ce qui rend les trajets en agglomération bien plus agréables au quotidien. Même au volant de cette version cabrio aux couleurs de La Poste.