À son lancement, la Série 6 Gran Coupé sera commercialisée avec deux moteurs : un essence : le 640i de 320 ch et un diesel le 640d de 313 ch. Viendra ensuite le 650i qui chapeautera la gamme avec un tout nouveau V8 fort de 450 ch. D’une même cylindrée que son prédécesseur (4.4), il est pourvu de 43 ch supplémentaires, d’un couple de 650 Nm disponible entre 2 000 et 4 500 tr/min tout en bénéficiant de consommations et de rejets de CO2 en baisse.

on ne peut être Que bluffé par le son de ce 6 cylindres

Pour notre essai, nous avons choisi de prendre en mains, le 640d couplé à la boîte automatique à 8 rapports. Avec ses 313 ch et son couple de 630 Nm accessible dès 1 500 tr/min, ce moteur convient parfaitement à la vocation de cette Série 6 Gran Coupé. Les accélérations sont franches et rapides. Ainsi, le 0 à 100 km est abattu en seulement 5,4 secondes, soit le même temps qu’avec le 640i. Il permet ainsi de rouler à vitesse stabilisée sur un filet de gaz en toute tranquillité et pour ceux qui souhaitent mettre un peu de rythme à leur ballade, il suffit d’enclencher le mode sport ou d’utiliser les palettes pour découvrir une nouvelle facette de ce 40d. Si on reproche habituellement la sonorité des motorisations diesel avec leurs traditionnels claquements, on ne peut être que bluffé par le son de ce 6 cylindres. Plus le régime monte, plus la sonorité se rapproche de celle d’un bloc essence et il faut bien avouer qu’en conduite rapide, il n’y a que le compte-tours qui nous rappelle qu’on a affaire à un diesel. Ajoutez à cela, la consommation plus que raisonnable. Nous avons ainsi réalisé une moyenne d’environ 8,8 l/100 km, ce qui est bien, vu la puissance, la masse du véhicule et le relief emprunté. Dans ces conditions, et je reconnais que je pourrais en choquer plus d’un, il n’y a aucun intérêt à acheter un 40i qui est moins coupleux, aussi performant, nettement plus gourmand et qui est pénalisé d’un malus de 750 € contre 200 € pour le 40d.

Essai vidéo - BMW Série 6 Gran Coupé : grand dans tous les domaines

En termes de comportement, pas de doute, on est bien au volant d’une BMW. La direction est précise et informative. La Série 6, malgré son gabarit et son poids, fait preuve d’un dynamisme certain, grâce notamment aux différents réglages de suspensions proposés qui permettent de paramétrer selon votre bon vouloir. Le compromis confort/efficacité est par conséquent excellent. Et il est encore possible de faire mieux en optant pour la direction active intégrale, une exclusivité sur le segment qui est facturée 2 000 € en option. Même si l’agilité de cette Série 6 est impressionnante, supérieure par exemple à une Mercedes CLS, ses prestations sont toutefois inférieures à celles de la Porsche Panamera qui demeure la référence dans le segment.