La Fiat Panda a longtemps compté sur une diffusion importante en France, ce qui explique qu’elle se trouve facilement en seconde main. Les premiers modèles équipés de suspensions arrière à lames et de l’ancien moteur de la Fiat 127 sont à éviter, car – outre leur ancienneté – ils affichent un comportement routier et un confort d’un autre âge. À partir de 1986, les choses s’améliorent sensiblement avec l’adoption de combinés ressort-amortisseur à l’arrière et l’apparition des moteurs « Fire » en version 750 cm3 (34 ch) et 1000 cm3 (45 ch). La Panda fait alors bonne figure face aux Citroën AX et Peugeot 205 de base, toutes deux plus chères que l’Italienne mais pas mieux motorisées. Une deuxième cure de jouvence intervient durant l’été 1991 et, hormis des changements successifs au niveau de la sellerie ou des coloris extérieurs, la Panda n’a plus connu d’évolutions depuis cette date. À moins de ne disposer que d’un budget « lilliputien », il est préférable d’opter pour un modèle de 3 ou 4 ans maximum, dont la peinture et le système électrique n’ont pas trop subi les outrages du temps.