La compacte allemande compte sur la dernière génération du 1.6 TDI 105 ch (99 g) et son grand frère le bon vieux 2.0 TDi décliné en plusieurs niveaux de puissance pour couvrir l’offre diesel. Plutôt réussi et suffisamment tonique une fois sollicité, le moteur déçoit davantage à très bas régimes. Le quatre cylindres émet une sonorité grondante et peine à relancer à faible allure. Il offre toutefois la satisfaction d’être aussi sobre qu’un chameau avec une consommation de 5,4 l/100 km. Livré avec une boîte mécanique à 5 rapports il s’impose que le choix économique des gros rouleurs.


Chez Toyota, on mise davantage sur l’hybride que sur le thermique. Toyota France prévoit 70 % d’hybrides dans les ventes d’Auris, dont 40 % achetées par les entreprises. C’est le petit 1.4 90 D-4D qui fait office d’accès au diesel (109 g/km) en attendant l’arrivée des premiers diesels produits avec BMW (1.6 et 2.0) prévus en 2014. Le petit D-4D est doux à l’utilisation, assez discret, et suffit en ville. En revanche il manque de tonus pour les relances sur route, mais l’on parvient régulièrement à trouver du couple (205 Nm) en jouant avec la boîte au passage bien étagée. Il offre en prime une consommation modérée de 5,6l/100 km.


Grâce au gain de poids de 50 kg en moyenne, à la rigidité de caisse légèrement accrue et au centre de gravité placé plus bas (mouvements de caisse diminués, surtout le roulis), on s'attendait à un comportement routier en progrès. C'est le cas ! L'Auris II profite d'un châssis vraiment soigné. La japonaise est moins sujette aux mouvements de caisse et la direction gagne en précision. Elle assure un ressenti plus linéaire qu'auparavant et participe à la très bonne stabilité en ligne droite à haute vitesse. A ce comportement plaisant et sûr, l'Auris ajoute un réel confort de suspension, lui aussi en progrès par rapport à la précédente. C'est par exemple au niveau de la Golf avec suspensions classiques. Les deux constructeurs réservent le train arrière multibras aux motorisations les plus puissantes. Au final Toyota propose un compromis confort/comportement au niveau des meilleures berlines actuelles de la catégorie.


Comparatif vidéo - Volkswagen Golf vs Toyota Auris : une place sur le trône

Chez Volkswagen une Golf demeure une Golf, avec son châssis imperturbable, son équilibre sûr et sa direction à assistance électrique douce et suffisamment informative. Légèrement percutantes à très basse vitesse, les suspensions deviennent ensuite plus efficaces et garantissent un confort de haut niveau. Polyvalence, confort et sécurité, l’allemande sert une nouvelle fois de référence dans la catégorie. On a parfois du mal à croire que l’on est au volant d’une généraliste rapport aux prestations dynamiques délivrées et au niveau de sécurité active présent (régulateur de vitesse adaptatif, freinage automatique en cas de détection d’obstacle, lane assist, etc.).